Ces questions soulèvent des aspects qui doivent être réglés et qui ne sauraient être ingorés.
- Parce qu'une prévoyance et une protection d'assurance insuffisantes mettent en danger l'existence.
- Parce que la manière dont les choses sont actuellement réglées sur l'exploitation ne sont pas satisfaisantes.
- Parce que l'on n'est pas assuré(e), ou pas suffisamment, ou qu'aucune part du revenu de l'exploitation ne couvre les besoins.
Il s’agit là de thèmes dont on ne parle pas volontiers avec son/sa conjoint-e, que ce soit parce que les avis divergent ou parce que l’on n’ose pas. On ne veut pas le ou la blesser ou on ne veut pas donner l’impression d’être égoïste. Et souvent, les connaissances nécessaires à la vraie compréhension de ces thèmes font défaut. Il faut demander conseil à des spécialistes externes, ce qui représente un obstacle supplémentaire.
L’Union suisse des paysans, l’Union suisse des paysannes et des femmes rurales, Prométerre et les entreprises Agrisano se préoccupent depuis longtemps de ces thématiques et sont conscientes des problèmes qu’elles peuvent entraîner. Des réponses à ces questions existent, ainsi que possibilités de solutions. Des offres de conseil sont possible; de nombreuses sources d’informations sont disponibles. Néanmoins, les organisations constatent qu’encore trop peu de femmes disposent d’une couverture sociale individuelle suffisante et de leur propre revenu, alors que cela serait possible ou sensé du point de vue de l’exploitation et qu’une trop grande incertitude règne encore dans le domaine de la protection sociale.